Mhax Mar 23 Mar 2010 - 12:47
Rapport de bataille pour Alkemy, le samedi 30 janvier 2010.
En ce bel après-midi de la fin du mois de janvier, mon petit cœur de geek fut durement tiraillé par les deux options qui s’offraient à lui. La première était l’appel du jeu vidéo (bête noire du jeu de société) World of Warcraft. La seconde était l’irrésistible attrait de l’alchimie. Délaissant la première option pour la seconde, je me rendis chez Lobo pour y affronter l’ami Bruno sur le scénario des coffres, et en trois cent points s’il vous plaît ! C’est dans une boutique noire de monde que nous nous affrontâmes…
Le vil Bruno aligna ses non moins vils triadiques sur la table. Son armée comprenait les capitaines Lee-Ping et Fu-Nihao, quatre lanciers, quatre archers, trois gardes triadiques et enfin deux ombres de la garde Cobra. Deux fois 4PA, 11 cartes pour 14 figurines, un grand nombre de tireurs et trois troupes d’élite… Maître Kanter n’était pas venu pour rigoler !
Il a pourtant ri de ma composition puisque j’ai décidé de faire le malin en me passant de Garlan, ce qui est une erreur que je ne reproduirais plus jamais, promis ! J’alignais donc le diacre Léodégarius, le connétable Lotharius, un prêtre de campagne, quatre recrues, trois novices du temple, deux rétiaires et un chevalier errant. C’est là que ma deuxième erreur est remarquable : je me suis également passé de mes arbalétriers.
La partie commença avec, sans surprise, l’initiative pour Bruno, qui la conserva d’ailleurs pour le restant de la bataille. Le premier tour fut une phase d’approche on ne peut plus classique. Les archers triadiques blessèrent légèrement un rétiaire, une recrue et le chevalier errant.
Le second et le troisième tour marquèrent le début des affrontements au corps à corps. A ma droite, le chevalier, un novice et un rétiaire, faiblement soutenus par le diacre, affrontèrent un garde triadique, une ombre et deux lanciers. Au centre, le connétable accompagné de deux recrues, d’un novice et du prêtre de campagne se frotta au x deux capitaines triadiques et à deux lanciers. A ma gauche enfin, le rétiaire, un novice et les deux autres recrues chargèrent une ombre et deux gardes triadiques, qui protégeaient les archers de Bruno sur ce flanc.
Le quatrième tour constitua le tournant de la partie. A l’issue des deniers combats, restaient debout sur la table les quatre archers et le capitaine Fu Nihao, ainsi que le diacre, une recrue et le prêtre de campagne. C’est dire di les corps à corps furent meurtriers ! Mon connétable terrassa Lee-Ping mais finit par tomber sous les coups de Fu Nihao alors que le restant des troupes s’élimina mutuellement dans un bain de sang épouvantable. A noter que Bruno dresse bien ses dés, ceux-ci donnant un grand nombre de 1 pour ses saletés d’ombres ! A la fin de ce tour, les coffres avaient été crochetés un grand nombre de fois, et je menais par 6 à 5, ce scénario étant remporté dès qu’un joueur atteint sept points. Or, le coffre du centre ne nécessitait plus que d’être crocheté une fois pour être ouvert, et nos héros respectifs étaient tous deux à un pouce du coffre et donc en mesure de l’ouvrir. Mais ils ne disposaient plus de points d’actions. Le jet d’initiative pour le tour suivant allait donc déterminer l’issue de la partie.
Sur ce jet, le résultat de mes deux dés blancs additionné à la valeur d’esprit du Diacre fut un 19 ! Soit le résultat maximum ! J’étais à ce moment envahi par un agréable sentiment : celui d’avoir fait tout mon possible pour remporter la partie, jusqu’à un magnifique double 6 sur le dernier jet de dés ! Mais malheureusement pour moi Bruno obtint lui aussi un 19 sur le jet d’initiative, et la valeur d’esprit de son personnage étant meilleure que celle du mien, il l’emporta. Il joua donc son héros en premier lieu et ouvrit le dernier coffre, gagnant ainsi la partie 8 à 6 ! Ô rage, ô désespoir…
N’empêche que ce fut une super partie, brutale, tactique, serrée jusqu’au bout !