Cela faisait six mois que sire Bertrand avait commencé sa quête du Graal. Il avait quitté sa terre natale au hasard, et, dans une taverne au bord de l'Aver, avait appris que, plus loin en amont de la rivière, il y avait un lac, et qu'une dame mystérieuse y apparaissait parfois. Les locaux lui avaient refusé de lui en dire plus, mais il n'avait que faire des appréhensions de ces gueux. Monté sur son fidèle destrier Filevent, il avait remonté le cours du fleuve. Au fur et à mesure de sa progression, le paysage était devenu de plus en plus lugubre. Il avait été assailli par de petits groupes de viles créatures, mais rien qui ne puisse effrayer ou mettre en difficulté un vétéran de la chasse aux hommes-bêtes comme lui.
Six mois de prière, de doute, d'épreuves, et il était enfin là. Un lac paisible, sous la demi lune. La dame l'avait guidée vers une de ses demeures.
Soudain, il l'appercut au loin. Une silhouette indiscutablement féminine, drapée dans une robe couleur nuit, entourée d'une brume irréelle. Mais sa joie se mua en colère quand il réalisa que la malheureuse était entourée par une poignée de guerriers qui la menacaient de leurs armes rouillées. Son noble sang ne fit qu'un tour, et il éperonna Filevent en dégainnant sa lourde épée à deux mains. Hurlant bien fort son cri de guerre, il fit voler en éclats moult assaillants avant qu'ils ne puissent se retourner. Il réalisa alors que ceux ci n'étaient que de vulgaires squelettes ranimés, et un mélange de juste courroux et d'assurance le remplit : ils ne seraient pas de taille à lutter contre lui.
L'un d'eux, plus grand que les autres et à l'armure plus lourde, tenta de porter un coup au destrier de sire Bertrand, mais le chevalier para avec aisance l'attaque et envoya rouler au loin le crâne de son agresseur. Une fois le dernier monstre pulvérisé, Bertrand mis pied à terre, attacha Filevent à un arbe proche, et se jeta à genoux devant la damoiselle qui n'avait soufflé mot de tout le combat.
Il retira son heaume, et attendit la révélation. La Dame leva la main et ordonna "Relève-toi, mon champion". Bertrand se redressa aussitôt, et c'est alors seulement qu'il remarqua le rictus sur le visage de celle qu'il avait sauvée. "Relève-toi, et moissonne-le". A peine eut-il le temps de porter la main au pommeau de son arme qu'un vent glacial se leva dans son dos, et que le grand squelette se redressa, l'empalant dans un seul mouvement fluide.
Incrédule, Bertrand roula au sol. Sa dernière vision fut un Filevent henissant de terreur et prisonnier de son attache, alors que de nouveaux squelettes convergeaient vers le destrier sans défense.
La nécromancienne se pencha sur sa victime tandit que son garde du corps prenait place à ses côtés. "Une bien belle prise, Ulric, une bien belle prise. Mon armée prend forme."
Six mois de prière, de doute, d'épreuves, et il était enfin là. Un lac paisible, sous la demi lune. La dame l'avait guidée vers une de ses demeures.
Soudain, il l'appercut au loin. Une silhouette indiscutablement féminine, drapée dans une robe couleur nuit, entourée d'une brume irréelle. Mais sa joie se mua en colère quand il réalisa que la malheureuse était entourée par une poignée de guerriers qui la menacaient de leurs armes rouillées. Son noble sang ne fit qu'un tour, et il éperonna Filevent en dégainnant sa lourde épée à deux mains. Hurlant bien fort son cri de guerre, il fit voler en éclats moult assaillants avant qu'ils ne puissent se retourner. Il réalisa alors que ceux ci n'étaient que de vulgaires squelettes ranimés, et un mélange de juste courroux et d'assurance le remplit : ils ne seraient pas de taille à lutter contre lui.
L'un d'eux, plus grand que les autres et à l'armure plus lourde, tenta de porter un coup au destrier de sire Bertrand, mais le chevalier para avec aisance l'attaque et envoya rouler au loin le crâne de son agresseur. Une fois le dernier monstre pulvérisé, Bertrand mis pied à terre, attacha Filevent à un arbe proche, et se jeta à genoux devant la damoiselle qui n'avait soufflé mot de tout le combat.
Il retira son heaume, et attendit la révélation. La Dame leva la main et ordonna "Relève-toi, mon champion". Bertrand se redressa aussitôt, et c'est alors seulement qu'il remarqua le rictus sur le visage de celle qu'il avait sauvée. "Relève-toi, et moissonne-le". A peine eut-il le temps de porter la main au pommeau de son arme qu'un vent glacial se leva dans son dos, et que le grand squelette se redressa, l'empalant dans un seul mouvement fluide.
Incrédule, Bertrand roula au sol. Sa dernière vision fut un Filevent henissant de terreur et prisonnier de son attache, alors que de nouveaux squelettes convergeaient vers le destrier sans défense.
La nécromancienne se pencha sur sa victime tandit que son garde du corps prenait place à ses côtés. "Une bien belle prise, Ulric, une bien belle prise. Mon armée prend forme."
Dernière édition par DamienW le Jeu 14 Fév 2013 - 16:25, édité 1 fois